joyeux noël les foodies!

1. collier oeuf / miss bibi / 100€ 2. t shirt burger inside / sayfat / 23€ 3. housse ipad / l'avangardiste / 29.95€ 4. la singulière tristesse du gâteau au citron / aimee bender / 22.50€ 5. coque pour iphone / asos / 10.99€  6. savon fantaisie macaron / paradis des savons / 5.80€ 7. breakfast station / maximatics /37€

piccoli cugini, le resto italien qui fait du bien

burratina & buffala panée @ piccoli cugini, paris 10ème

aujourd'hui je te parle d'une adresse que j'ai découverte par hasard et qui fait franchement DU BIEN. du bien parce que c'est simple, et c'est simplement bon. une carte italienne composée de quelques antipastis et pizzas, et basta. on est loin des cartes à rallonge mais y'en a pour tous les goûts (bon, faut quand même aimer les pizzas hein). les pizzas sont juste bonnes, et les prix sont doux. mais ce qui m'a beaucoup marquée, c'est la chaleur qui se dégage de l'endroit...

les crocs de l'ogre, une orgie pour les mordus de viande

cochon de lait & côte de bœuf @ les crocs de l'ogre, paris 7ème

"mettez moi 700g  de cette côte de boeuf de bavière" 
non, aujourd'hui je ne te parle pas du boucher du coin de ma rue, car ici après avoir choisi dans l'étal de viande, tu ajoutes "saignant, s'il vous plait". bienvenue chez les crocs de l'ogre, une autre bonne adresse à noter dans ton guide du viandard. comme tu t'en doutes, mon conseil - ne viens pas ici avec tes copains végétariens, chez les crocs c'est le festival de la viande - bœuf maturé à souhait et défilé de cochon de lait. en piste pour un repas dont ton estomac se souviendra.

bedford diner, t'aurais mieux fait de rester couché

coupe macroscopique du blue cheese burger - blue cheese, bacon grillé, tomate, oignons @ bedford diner, paris 4ème

surpaïze en passant sur la place du bourg-tibourg, un nouveau resto ricain y a planté sa terrasse.  au programme (carte en bas de l'article) burgerz, bagelz, des zoeufs, et autres dizerts bien gras,je suis sûre que tu en salive déjà. mais, un diner tout neuf sur notre chemin alors que nos estomacs commençaient à crier famine pendant une petite promenade dans le marais, c'est un peu comme une oasis en plein désert, où comme la 4G à talmont-saint-hilaire - ça parait trop beau pour être vrai.

green street smoked meats, une leçon de barbecue pour toi petit frenchy

 sliced brisket, pulled pork, baked beans, salade de pâtes @ green street smoked meats, chicago, ILL

deuxième post souvenir que je te ramène des states. green street smoked meats, c'est un resto de barbecue, et au pays d'obama, le barbecue c'est une véritable religion. rien à voir avec les merguez et autres brochettes que tu fait griller dans le jardin les beaux jours venus, le BBQ ricain, c'est des viandes cuites pendant longtemps (souvent une dizaine d'heures) dans de grands fumoirs, donnant une tendreté et un goût fumé auquel ton petit gosier français n'est pas habitué. en plus green street est aussi spécialisé dans les whiskys et les bourbons, tout ça dans une ambiance bad boy. le resto cultive son look hangar comme le staff cultive son look motard.

ann sather, le high level du brunch

 crab cake benedict, hash browns with cheese, fruits @ ann sather, chicago ILL

salut mon gros. ça fait certes fort longtemps que je ne suis pas venue te raconter le contenu de mon assiette sur le blog, mais j'étais partie en vadrouille. après le pinard du val de loire à angers, je suis allée me remplir la panse du côté des states. alors, aujourd'hui j'ai envie de te parler, non pas des tonnes de burgers et de hot dogs que la ceinture de mon jean me fait regretter chaque jour, mais d'une tradition purement ricaine: le brunch. je te vois venir petit-ventre-affamé, oui tous les restos te proposent aujourd'hui une formule brunch le dimanche. mais je suis presque toujours frustrée parce que c'est souvent aussi réussi que si des texans voulaient te proposer un foie gras ou des escargots de bourgogne. du coup je t'emmène faire un tour d'horizon chez ann sather, le temple du breakfast. accroche toi à ton p'tit belly.

au goût du jour, la bonne adresse angevine

 grosse côte de cochon des monts du cantal, pommes confites @ au goût du jour, angers (49)

une fois n'est pas coutume, aujourd'hui je t'emmène en dehors de tes sentiers battus madame la parisienne, dans la douceur angevine. outre les côteaux du layon et autres saumur champigny, je vais te donner une nouvelle bonne raison d'aller passer un petit week-end à angers. ça s'appelle au goût du jour, et ma foi si les fouaces c'est pas trop ton truc, cette adresse peut te sauver la vie si tu es dans la région.

hôtel du nord, l'atmosphère du canal saint martin

saumon mariné façon gravlax, crème fouettée à la moutarde douce et blinis, et, mozzarella burrata sur sa déclinaison de tomates @ l'hôtel du nord, paris 10ème

"atmosphère! atmosphère!? est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère?" oui, la réplique tu la connais forcément. tu sais - ou pas - que c'est dans le film l'hotel du nord. le film, tu l'as vu - ou pas - mais dans tous les cas, tu peux facilement aller la tester cette atmosphère. direction le resto du mythique hôtel du nord, sur les rives du canal saint martin. de l'extérieur ça paye pas vraiment de mine, d'ailleurs ça fait quatre ans que je passe quotidiennement devant sans m'y être arrêté. mais franchie la porte, et tu verras que c'est vraiment l'endroit parfait si tu as un rendez vous galant. l'impression de rentrer dans une autre époque. s'il fait beau, je te conseille même la petite terrasse intérieure, trop meugnonne. 

chez lili et marcel, un bon spot apéro avec les potos

 tiramisu au nutella @ chez lili et marcel, paris 13ème

nouveau bon spot pour l'apéro et le dîner avec des copaings du côté des quais du treizième. à la base, j'avoue, on voulait aller se caler sur les quais mais avec la météo foireuse capricieuse du mois d'août, et bien on s'est retrouvés chez lili et marcel. parfois la bonne terrasse à l'ancienne avec le store au dessus de ta tête quand il pleut, ça a du bon. en plus, vu de l'extérieur ça boit, ça chante et ça rit. ça s'annonce bieng les copaings.

kong, c'est bling mais c'est bong.

 jambon de jabugo 100% bellota et burrata @ kong, paris 1er

ça fait déjà un bon dix ans que ce resto fou fou fou a ouvert, et ça fait presque tout autant que je veux aller y faire un tour. il est en rooftop, sous une grande verrière à côté de la samaritaine, entièrement décoré par starck, et il s'appelle le kong. alors, gros craquage de slip du mois d'août - avec chewi chewi on est allé y déjeuner, profitant que la jeunesse bling et les biznessmen thunés soient en vacances.
et nous ne croyions pas si bien dire. quand nous sommes arrivés, il y avait deux tables ... qui sont partis alors qu'on en était qu'à l'apéro. et là, tu peux imaginer le kiff, on se retrouve sous le soleil de la verrière avec sa vue à 360° rien que pour nous. ouais, ouais, ouais.

issy guinguette, le resto caché super chouette

filet de canette rôtie à la sauge @ issy guinguette, issy les moulineaux

pendant moult années, cette terrasse improbable que je zyeutais tous les matins du haut de mon wagon de rer c. cette terrasse de resto en plein soleil, au milieu des vignes, en contrebas des chemins de fer qui amènent les banlieusards à leurs bureaux d'issy. un petit éclair dans le brouillard.
c'est profitant de ce mois d'août déserté par les parisiens, et voulant mettre à profit une journée avec plus de trois rayons de soleil, que je me suis mise en quête de cette terrasse providentielle. l'adresse est un peu planquée, et certes il faut passer de l'autre côté du périph' *ironie* mais une fois sur place, tu oublies tout. même que tu es à paris - ou presque.

la tarte tropézienne, do you do you saint tropez

baby trop's @ la tarte tropézienne, paris 6ème

détour estival par la boutique de la tarte tropézienne à mabillon. alors te dire si j'y suis allée parce que c'est un de mes desserts préféré ou parce que je préférerai être à saint tropez plutôt qu'à porte dorée, je ne pourrais pas, mais mes petits pas m'ont amené jusque là.
j'ai pas mal hésité entre les petites tartes tropéziennes individuelles ou l'assortiment de baby trop' aux différents parfums. bon je te l'avoue, j'ai aussi hésité à en prendre une entière, je pense que j'aurais pu la dégommer toute seule easy peasy mais psychologiquement, ça fait mal au maillot de bain.

pink flamingo, ze zapi

 pizza chèvre, miel, figues, pistaches (pizza du moment) @ pink flamingo, paris 10ème

le truc c'est que perso, de base, je suis pas trop trop pizza, j'aime bien mais sans plus. mônsieur, lui, c'est sa came. à fond, à fond, à fond. un peu comme moi et les burgers. ou moi et le nutella. ou moi et la sauce au bleu. bref, je crois que tu as cerné l'idée. et bien, sache que pour la paix de mon ménage, j'ai enfin trouvé ze adresse qui ravi tout ce petit monde: pink flamingo. pink flamingo, c'est des pizza trop cool. On zappe enfin les classiques chiants comme la mort, et les restos ou tu n'as même pas l'idée de manger sur place, mais embarquer ta zapi asap et déguerpir.

lounge bar view novotel, le rooftop auquel tu n'as pas pensé

 bouteille de minuty et petits grignotages @ lounge bar view, paris 15ème

aujourd'hui à paris, il fait beau, il fait chaud, mais comme d'habitude ça ne va pas durer. en plus c'est vendredi, alors je paries que toi, délaissé de juillet dans ton open space de la défense, tu es en quête de la terrasse parfaite pour l'apéro de ce soir. et moi j'ai la réponse à tes problèmes: le lounge bar view, LBV pour les intimes, du novotel vaugirard montparnasse. là bas tu as une vue de malade sur les toits de paris et l'avantage c'est que l'adresse est beaucoup moins connue que le perchoir, le 46 ou encore le mama shelter, du coup tu as presque à coup sûr une chance de pouvoir poser tes fesses pour siroter ton verre de rosé en regardant le coucher de soleil sur paname. et pendant l'espace d'un instant tu ne pestes plus contre tes collègues et leurs photos de vacs sur facebook.

le chai d'adrien, un bon bar à vin

 planche mixte @ le chai d'adrien, paris 11ème

depuis le début de la semaine, les concerts du festival soirs d'été rythment la place de la république. malheureusement la pluie battante aussi. comme je trépigne comme une gamine parce que j'ai froiiid et j'ai faaaaaim, mon homme m'emmène manger un morceau entre les gush et les wampas. à deux pas de répu, le chai d'adrien a ouvert il y a peu et je suis pas contre un bon verre de rouge et une planche de charcut, tiens voilà que je parle comme en novembre.

sésame, ouvre toi

 cheesecake, coulis de fruits rouges @ sésame, paris 10ème

rapide pause déj chez sésame au bord du canal saint martin. passant devant presque quotidiennement je m'étais toujours dit que ça avait l'air super sympa, mais que c'était tout le temps super blindé aussi. du coup si t'es un peu flex dans tes horaires, je te conseille d'y aller vers 15h, à la fin du service du midi, il y a a vachement moins de monde et comme ils servent en continu jusqu'à 23h, pas de souci, tu auras droit à ton bagel. sinon ils font aussi du take away, et si tu veux pas aller away trop loin, chez sésame ils te prêtent des transats pour aller croquer dans ton bagel au bord du canal saint martin. très bon esprit.

le square trousseau, c'est pour la petite bourgeoisie qui boit du champagne

calamars frits, creamy spicy @ le square trousseau, paris 12ème

dîner en namoureux dans un très bel endroit de paris, le square trousseau. pour te décrire le resto, je dirais, c'est vraiment la vraie brasserie classe, typique, à l'ancienne, avec une terrasse donnant sur le square du même nom. monsieur à grandi dans le quartier et voulais absolument me faire tester l'endroit malgré mes réticences - après avoir été tenue par philippe damas (chez philou), la brasserie a été revendue il y a quelques années au groupe costes, que je n'affectionne pas particulièrement.

en arrivant, il est vrai que le lieu a vraiment de la gueule, par une chaude soirée d'été, on se sent vraiment bien sur la terrasse au calme. ambiance chic et intimiste. les habitants du douzième refont le monde autour d'un repas.

le corto, le resto qui prend l'eau

piquillos farcis à la mousse de thon, nems au poulet, burratina @ le corto, paris 13ème

aujourd'hui testage d'un deuxième restaurant éphémère des quais du 13ème arrondissement, alors on choisit comment? amstramgram pic et pic et colégram. je me pose à la première en arrivant sur les quais, la carte à l'air cool et il reste de la place, ce qui est un détail non négligeable quand on est dimanche, qu'il est 14h, et qu'il fait beau - très beau. direction le comptoir de l’îlot central. le barman nous tourne le dos, discutant avec des amis. quelques minutes passent, bon on s'installe.
"bonjour qu'est ce que je vous sert - on voudrait manger - ah oui, vous voulez pas plutôt vous mettre en salle là-bas? - on aimerait bien manger au comptoir - ah euh, oui mais non, bon ok." ce n'est que le début d'un déjeuner épique.

P7, une parenthèse vacances à paris

 carpaccio à l'huile de vanille, tomates mozzarella @ P7, paris 13ème

premier - et unique?- vrai jour d'été à paris. et oui, ce vendredi il a fait trente degrés, presque une canicule pour les petits parigots que nous sommes. dans l'espoir ultime de me faire dorer la pilule, direction joséphine baker pour un plouf et un tour au solarium - et ceci malgré le bonnet de bain qui me fait une tête d’œuf dur. mais là, ô désespoir. la piscine est fermée jusqu'à la semaine prochaine. le monde est vraiment trop cruel et le mauvais sort s'acharne sur moi. je me résigne mais décidée à avoir mon après midi en mode vacances, je me dirige vers une des paillotes éphémères des quais. un peu au hasard, je me retrouve au P7, sans doute attirée par ses petits lampions multicolores, sa bande son en mode playa, et le sourire du staff.

les galopins, un bon resto canaille avec les copains ou avec ton copain

 côte de bœuf pour deux, grenailles @ les galopins, boulogne billancourt (92)

resto entre copines aux galopins à boulogne. on m'a assuré que c'était une bonne adresse alors bon, ok, soit, je suis prête à me farcir une heure de trajet en métro pour aller dans cette contrée lointaine que l'on appelle la banlieue. surtout que quand je regarde un peu sur internet ce qu'on dit des galopins, on en dit surtout qu'ils ont aussi une adresse à bastille. gasp. je me suis fait avoir comme une saignante, bleue pardon. bref, je prends mon courage - flemme - à deux mains et c'est parti mon boulbi.

café de l'époque, bien dans son temps

 tartare de boeuf @ café de l'époque, paris 1er

encore un bon spot terrasse de déniché! un peu par hasard je vous l'avoue. à la base je voulais tester une des terrasses du jardin du palais royal. mais après avoir attendu un bon quart d'heure avec des serveurs qui nous passaient devant le nez en nous ignorant, et en découvrant à une table sale que la carte du villalys proposait des salades à 22 euros et des verres de vin à 8€, je me suis dit que ça annonçait trop un repas cauchemar au restaurant. autant ne pas tenter le diable, malgré le cadre certes des plus agréables.
du coup, c'est à quelques rues à peine que nous nous sommes installés, à une terrasse ensoleillée, dans une rue peu passante et avec une carte de bistro bien alléchante.

pastapapa, mamma mia

 linguine sauce sorrentina  - tomates fraîches, mozzarella et basilic @ pastapapa, paris 2ème

quand la pote avec qui tu as prévu de dîner prépare un trail de 100 kilomètres, le resto de pâtes semble une bonne option. ça tombe bien, ma madre m'a parlé maintes et maintes fois de pastapapa où on peut composer sa propre assiette en choisissant ses pâtes et sa sauce, et où parait-il c'est super bon. petite hésitation en arrivant devant le restaurant, franchement la devanture ne vend pas du rêve, ça fait snack bas de gamme mais bon, on y est on y va.

petite recette du jour bonjour

 

cheesecake sans cuisson façon fraisier

une petite recette de dessert super simple, mais qui envoie vraiment du steak. si tu veux impressionner belle-maman, c'est la recette qu'il te faut, elle est inratable. perso, ça faisait un moment que je voulais faire un cheesecake qui ressemble à un fraisier mais avec la recette que j'utilise d'habitude, il y a une cuisson, ce qui coince si on veut que les fraises soient fraîches, je ne voulais pas non plus utiliser de gélatine.

du coup, sans plus attendre, je vous livre la recette que j'ai concoctée pour ce petit dessert printanier.

les petites gouttes, la grosse goutte qui fait déborder le vase

 fajita del padron: rumsteak, piment doux del padron, escabèche de légumes @ les petites gouttes, paris 18ème

je continue sur ma lancée de testage de terrasses, avec une petite nouvelle venue de la capitale, celle des petites gouttes. c'est l'ancienne messagerie ferroviaire du quartier pajol qui a été transformée en restaurant il y a peu, avec une gigantesque terrasse exposée plein sud. meubles de jardins en bois, verdure, soleil, carte alléchante ... la promesse est folle, folle, folle. tu te dis même nan mais attends, les petites gouttes c'est un peu le nouveau perchoir nan?

les minimes, pas au maximum

 brunch - panier du boulanger, chocolat chaud, orange pressée, cheeseburger @ les minimes, paris 3ème

c'était comme un véritable appel. malgré les tables ultra serrées - mais vraiment vraiment encore plus que d'habitude, nous cédons à ce cliché, cette maladie typiquement parisienne qui nous fait passer pour des oufs aux yeux du reste du genre humain ... le graal de la capitale: le brunch en terrasse au soleil. c'est donc comme ça qu'on s'est retrouvé à la table des minimes rue de turenne.
une fois installés après quelques coups de coudes à nos voisins de table, on comprend qu'on est un peu dans un lieu to see and to be seen, c'est peut être pour ça que les tables sont si proches les unes des autres, pour entendre sur quel film à la mode bosse le voisin de gauche et sur quelle île paradisiaque part le voisin de droite pendant les ponts du mois de mai.

un mojito sur scène, mais pas un resto sur seine

 tartare de bœuf et frites @ un mojito sur scène, paris 5ème

petite soirée sur l'eau pour célébrer le début du printemps. après un apéro sur la péniche el alamein, on se retrouve au fil d'une balade le long de la seine sur la péniche un mojito sur scène, ça tombe bien, c'est l'heure du dîner. en plus le cadre est juste topissime, la terrasse sur le pont est un véritable petit havre de paix et la vue direct sur notre dame te donne l'impression d'avoir été propulsé dans une carte postale de paris. mais malgré le fait que tout, mais tout, nous criait ATTRAPE TOURISTE, on est tombé en plain dans le panneau, petites oies naïves que nous sommes.

les petites croquettes de patate douce au gingembre

croquettes de patate douce à chair blanche et oeuf cocotte

aujourd'hui les chéris, c'est petite recette. si vous avez une impression de déjà vu en voyant cette photo, c'est normal, j'avais déjà fait la recette des œufs cocotte ici, mais aujourd'hui c'est focus sur les petites croquettes de patate douce à chair blanche.
déjà ce qui est assez fun dans cette recette, ce qui est aussi le cas de la plupart des recettes que j'affectionne, c'est qu'en prenant la recette de base, le reste est facilement customizable. ici, à la place on peut mettre de la purée de pomme de terre simple ou encore de légume (carotte, patate douce, céleri and so on) et pour la panure, on peut changer la chapelure traditionnelle par des éclats de noix, noisettes, amandes ou encore des cornflakes écrasés. sans oublier qu'on peut y ajouter toutes sortes d'épices et d'herbes: curry, paprika, persil etc.

pierre sang in oberkampf, le top chef du onzième

 poulet basse température, quinoa et semoule, yaourt à la grecque et aneth @ pierre sang in oberkampf, paris 11ème

petit retour pour le dîner chez pierre sang boyer dans son restaurant rue oberkampf. la dernière fois que j'y suis allée remonte un peu, quelques semaines après l'ouverture de son affaire, il y a bientôt deux ans déjà. pourtant ce n'est pas faute d'avoir voulu y retourner car à 39€ le menu de six petits plats gastronomiques c'est franchement tiptop, mais malheureusement je suis loin d'être la seule à apprécier l'adresse, et comme ils ne prennent pas de réservations, il n'est pas toujours possible de faire le pied de grue devant le resto dès 19h.

bageltom, le p'tit cousin de l'oncle sam

 bagel dolphins -  dinde fumée,guacamole,double cheddar,tomate @ bageltom, paris 3ème

même avec l’avènement des burgers, les bagels ne sont pas morts! une petite adresse sympa dans une petite ruelle sympa du haut marais, chez bageltom. échoppe du tout ricain, d'une mini-épicerie où on trouve froot loops et autres pop tarts, jusqu'au noms des bagels - dolphins, bears ou encore giants - pick your team. les bagels sont très bons, préparés minute et toastés à souhait, servis avec du coleslaw et des chips. pour 7,50€, rajoutez une canette - ils ont du mountain dew et du dr pepper, et pour 9€ rajoutez encore un dessert. c'est plutôt un bon rapport qualité prix, et en plus la boutique rue volta est ouverte en continu jusqu'à 22h, ce qui est pratique pour grignoter un bon bagel à n'importe quelle heure. par contre côté dessert, j'ai testé le carrot cake que j'ai trouvé un peu écœurant mais il n'en reste que la vitrine remplie de donuts et de cheesecakes en reste très alléchante.
en résumé, bageltom est une franchement bonne adresse pour les amateurs de street food en mal du bon vieux uncle sam.

super barquette, super disquette

 camembert rôti et herbes jeunes pousses, brochette champignon grenaille @ le refectoire x super barquette

comme vous le savez sûrement tellement on en a parlé, parlé et encore parlé, ce week-end avait lieu le street food festival super barquette au wanderlust. une programmation de folie avec des stands de
 foodtrucks, bar à burger et autres coffeeshops sur trois jours. je sais même pas comment vous dire à quel point j'était saucée par la promesse de ce festoche. de la streetfood à foison, pour une foodgeek comme moi, c'est un petit coin de paradis qui s'ouvrait sur terre.

le petit marché, une bonne adresse planquée du marais

 magret de canard caramélisé et bananes figues, purée @ le petit marché, paris 3ème

encore une galère pour trouver un resto dimanche soir pour le deuxième service - après avoir bien tourné dans le quartier à traquer les restos qui nous tentaient bien mais qui étaient fermés, on décide de retourner à nos premières amoures. direction chez janou mais le resto est comme d'hab sur-blindé alors on tente notre chance chez son petit frère le petit marché. bingo. moins connue, l'adresse est à deux pas de le place des vosges dans la tranquille rue de béarn, et il y a du monde mais il reste des places. je disais nos premières amoures car nous avions l'habitude d'aller régulièrement au petit marché. personnellement j’aimais y aller en particulier pour leur magret de canard sucré-salé servi avec des mini bananes. et puis, je ne sais pas ce qui s'est passé, le tourbillon de la vie. nous avons un peu oublié l'adresse. nous voilà donc de retour près de deux ans après.

edgar, gare à ton porte-feuille

 filet de merlu, carottes multicolores et purée de carotte au miel @ edgar, paris 2ème

perdition dans le silicon sentier, au détour d'une des nombreuses ruelles, une très grande terrasse nous fait de l’œil. l'endroit à l'air sympa, il s'appelle edgar et fait hôtel restaurant. l'ardoise du jour à l'air bien alléchante - filet de merlu avec carottes multicolores et purée de carottes au miel, et le cadre à l'air chouette alors on décide de se laisser tenter. après, autant vous prévenir tout de suite, si le poisson et tous ses petits copains les fruits de mer, c'est pas trop votre truc, passez votre chemin - la carte est à 90 pour-cent poiscaille.

go shorty, it's your birthday we gonna party like it's your birthday

 

 tarte au citron meringuée façon top chef

 fraisier d'anniversaire @ plein soleil, paris 11ème

petit florilège des moments gourmands de mon anniversaire, entre le repas avec les darons et la grosse chouille en terrasse avec les potes, on s'est régalés! à la maison: foie gras de canard en entrée, puis une sole au beurre avec des pommes vapeur et en dessert une tarte au citron meringuée signée top chef, c'est dire que les darons me connaissent bien. avec les zamis, c'était direction terrasse, soleil, rosé, champ... et repas aussi accessoirement. petite planche de la mer en entrée, pavé de boeuf rossini en plat et fraisier en dessert, fait exprès pour l'occasion par les adorables et talentueux cuisiniers du plein soleil. merci à tous et faites défiler les photos. bon salivage.

le café de pauline, la popotte de paupau

 suprême de poulet sauce forestière et risotto @ café de pauline, paris 12ème

un joli spot découvert du côté du douzième. à deux pas du cours saint emilion, on esquive les restos plus douteux les uns que les autres et on se retrouve au café de pauline, sur sa magnifique terrasse ensoleillée. plein de bons petits plats à la carte pour un prix très raisonnable. un service hyper efficace, souriant et sympathique. vraiment une bonne adresse qui va s'avérer utile avec le retour des beaux jours, en plus d'être grande, la terrasse est en plein soleil et face au parc de bercy. allez y rien que pour leur pain perdu, vous m'en direz des nouvelles.

balls, un resto qui en a dans le pantalon

 boulettes d'agneau à la coriandre, pignons et cumin & purée de patate douce @ balls, paris 11ème

le nom fait sourire, le jeu de mot est facile. j'aurai très bien pu titrer mon billet "balls, c'est de la boulette", ou bien "balls, c'est de la balle", mais bon ils l'ont bien cherché non? balls, c'est donc un restaurant avec que des boulettes, concept assez simple où on choisi ses boulettes et la sauce qui va avec pour 10 euros, et une garniture - une side - pour 6 euros.

café des anges, la tête dans les nuages

 salade camembert @ le café des anges, paris 11ème

dans ma to-do list, j'ai environ un demi-million de resto que j'ai envie de tester, mais comme d'hab, quand on veut manger à 16h, la liste des possibilités est plus limitée. donc direction le café des anges à bastille. une brasserie super détente, on s'y sent un peu comme à la maison. il y a toujours du monde, même l'aprem ce qui peut facilement s'expliquer par les tarifs très raisonnables que le bar applique et ceci ni au détriment de la quantité ni de la qualité.

akwaba, this is africa

dorade entière et attieké @ assoyam, grand bassam

tout juste rentrée d'une semaine entière en côte d'ivoire, j'ai bien entendu envie de partager le côté culinaire de mon trip ici. mais pour éviter le côté pote-relou-qui-rentre-de-vacances et qui organise une projo pour montrer ses 592 photos de vacances, j'ai tout concentré dans un seul article avec quelques lignes sur chaque resto. parce ce que bon, on va se le dire, il y a peu de chance que vous partiez tous en côte d'ivoire dans les jours (années?) qui viennent et que vous soyez tous assoiffés de conseils aguerris sur les restos d'abidjan. alors accrochez vous à vos estomacs, on décolle.

le réservoir, le brunch jazzy improbable

 brunch @ le réservoir, paris 11ème

brunch en grand comité au réservoir. une grande tablée entre potes avant que chacun s'envole aux quatre coins du monde, pour les vacances ou pour plus longtemps. je ne sais pas trop le pourquoi du comment mais nous nous sommes retrouvés au réservoir, un club de jazz qui ouvre aussi pour le brunch le week-end. pour 27 euros par personne tu accèdes à un buffet à volonté dans un cadre complètement improbable avec concert de jazz en live en fond sonore.

marcel, comme son nom ne l'indique pas

 agneau tikka massala @ marcel, paris 10ème

marcel, c'est un peu le jeune cadre dynamique de son temps. marcel vit au bord du canal saint martin, a un prénom bien parigot mais marcel est beau, trendy et classe. il arbore un costard sombre et sobre mais il a un petit côté retro et secret, habitué des bars à cigare underground et des gentlemen club un peu olé olé. tu te sens bien avec marcel, comme si tu le connaissais depuis toujours mais en même temps il garde cette petite part de mystère, tu es sous le charme de marcel.

benedict, pas que pour ses beaux oeufs

 burrata et tomates de saison @ benedict, paris 4ème

 oeufs benedict à la truffe noire et aux épinards

enfin. enfin, j'ai eu l'occasion d'aller manger chez benedict. depuis des semaines, tout le monde se pâme devant ce restau qui vient d'ouvrir dans le marais, en plus ils sont spécialisés dans les oeufs, ce qui est très loin de me déplaire. ma seule crainte s'était d'avoir cet effet hyper pervers et frustrant qui arrive quand on t'as vanté les mérites de quelque chose pendant trop longtemps, et quand enfin tu le testes à ton tour, tu es fatalement déçu. un peu comme quand en 6ème j'avais trop tardé à voir titanic, et que j'avais trouvé ça bof alors que mes copines avaient déjà recouvert chaque centimètre carré de leur chambre de poster du beau leonardo. bref, je m'égare un peu du cœur du sujet. je disais donc que j'avais peur d'être déçue, mais non. tout était exactement comme on me l'avait décrit, et j'ai adoré ça.

coinstot vino, la cantine chic des grands boulevards

 blanquette de veau, riz sauvage @ coinstot vino, paris 2ème

besoin d'une pause après toute cette junk food des dernières semaines... street food, pardon, soyons politiquement corrects. je me suis trouvée dans l'endroit idéal pour ça - le coinstot vino. j'y suis allée déjeuner en semaine avec ma môman qui bosse dans le coin. c'est ses petits jeunes - comme elle dit, qui en ont fait leur cantine et qui lui ont conseillé l'endroit. je précise parce que je sens que ça sonne bizarre, non ma mère ne tient pas un harem pour cougars, mes ses petits jeunes sont les jeunes diplômés qui bossent dans son équipe, ses bébés quoi. cela étant dit, j'ai bien aimé me retrouver dans cette ambiance un peu costard-cravate, ça change des chemises à carreaux et bretelles. en plus, pour ne rien enlever à tout ça, on a très bien mangé.

monthaï, à montorgueil

pad thaï boeuf, tartare de thon, perles de tapioca framboise @ monthaï, paris 2ème

parfois, je profite de dîner seule pour pouvoir manger thaï, ou indien, ou vietnamien ... parce que mônsieur n'est pas très fan de ce genre de cuisine. souvent c'est presque comme dans le sketch de florence foresti, si y'a pas du bœuf et des patates, ça passe mal. donc j'ai saisi l'occase pour me faire un repas thaï, souvent je vais chez mme shawn où je prend à emporter - c'est juste à côté de la maison, mais j'avais envie de tester autre chose. du coup, on sort l'éventail de prospectus qui squattent ma boîte aux lettre quotidiennement et on tombe sur monthaï dont certains plats me tentent bien.

tata burger, tata préfère la disco que les fourneaux

 la basse-cour de l'elysée @ tata burger, paris 4ème

c'est la frénésie des burgers en ce moment à paris, on en arrive à des situations assez improbables comme entendre au détour d'une conversation de comptoir: "t'as testé le nouveau bar à burger, dans le classement des top burgers du figaro, ils ont dit que le buns n'était pas assez crunchy alors qu'il vient de chez gontran cherrier... non mais allô quoi". bref, je charie, je charie, mais je dois bien avouer que je suis un peu tombée dedans, moi qui ai toujours aimé le gras, cette mode me va mieux que celle du quinoa. donc, après big fernand la semaine dernière, je vous emmène chez tata burger aujourd'hui, un restau de burgers bien décalé en plein marais.